Maxime
Morin
E(p)
Architecture sensorielle / Phénoménologie
Relation au paysage
Le projet tente de répondre à la sensibilité d’un lieu riche de caractère, tout en témoignant d’une architecture qui cadre la Saskatchewan. Évidemment, les différentes perceptions de nos sens ne sont pas universelles. Reste tout de même, qu’en général, l’humain va s’émerveiller lorsqu’il contemple un coucher de soleil, l’étendue du paysage au sommet d’une montagne, l’écoulement d’une cascade d’eau, etc. Ces paramètres ont leurs qualités, mais l’intérêt du projet-ci était de pousser cet émerveillement de manière à éveiller d’autres sens que la vue avec l’environnement.
Il va de soi qu’il est impossible de faire abstraction du bâtiment, mais la subtilité passe par l’aménagement et le choix des matériaux qui vont conférer à cette architecture son caractère propre du lieu. La relation entre l’individu et le lieu est grande. Afin de se cacher, se réfugier ou se sentir en sécurité, l’homme doit être conscient et comprendre son environnement. En d’autres mots, l’habitation tire son essence au-delà d’un simple dispositif de protection.